Brin de Malice

Je m’appelle Marie-Alice mais tout le monde (ou presque) m’appelle Malice. Je suis originaire de Saint-Malo et je vis actuellement à Callac dans les Côtes d’Amor.

Au fur et à mesure du temps et à travers mes différentes expériences professionnelles et personnelles j’ai pris conscience des problèmes écologiques et sociales auxquelles nous devons faire face aujourd’hui et demain. J’ai commencé par des gestes individuels puis je me suis investie dans différentes associations et j’ai découvert un monde qui me plaisait beaucoup et où je m’épanouissais. À ce moment il m’est devenu important de me donner plus de temps pour m’investir dans ces différentes associations et d’avoir un métier en cohérence avec mes valeurs.

En 2021, j’ai donc décidé de quitter mon poste d’ingénieur en informatique pour me lancer à mon compte.

Mes gestes individuels m’ont amené à découvrir différents arts du fil comme le tricot, la couture et la broderie. J’ai eu un vrai coup de cœur pour le tricot et c’est devenu une vraie passion. Il m’a donc paru évident de créer une entreprise liée à cette passion. C’est comme cela que Brin de Malice est né.

Sa création

Il était important pour moi d’avoir une entreprise en accord avec mes valeurs écologiques et sociales. L’industrie de la mode, aujourd’hui, est une vraie catastrophe pour notre planète et les conditions de travail des personnes dans ce domaine sont déplorables. De plus, il y a une vraie opacité sur la fabrication des vêtements que l’on achète.

À travers Brin de Malice, je veux véhiculer des valeurs de slow fashion, revaloriser certaines matières premières ainsi que le travail artisanal et de privilégier la qualité à la quantité. Il m’est important de développer quelques choses accessibles à un plus grand nombre. On ne va pas se le cacher, les créations faites à la main ne sont pas pour tout le monde. C’est pour cela que je propose aussi des ateliers pour initier les personnes à l’art du fil et leur permettre de faire eux mêmes car ce n’est pas la matière première qui coûte le plus cher mais bien le temps !

Les matières premières, que j’utilise, sont fabriquées de façon éthique lorsqu’elles sont neuves. Mais je travaille aussi des matières de second main, surtout pour mes créations en couture. Ce choix me permet d’être la plus transparente dans mon processus de création et d’être en accord avec mes valeurs.